Il est bien évident que compte tenu du nombre de participants et de
ma présence quasi ininterrompue aux cours de cuisine, ma sélection est
très subjective.
De plus, les photos ne sont pas toujours de
bonne qualité, les éclairages, et pour les recettes,
l’environnement, ne s’y prêtent guère!
Les cuisiniers ont à leur
disposition du beau matériel , mais l’espace de démonstration
n’est pas vraiment photogénique!
le temps m’a manqué pour prendre quelques photos, mais comme chaque année, les artisans
boulangers, bouchers, pâtissiers, l’école hôtelière « le
Fontanil » ont tout au long de ces 3 jours fait une démonstration de
leurs talents: travail de la viande, du sucre, tempérage du
chocolat, le tout accompagné de dégustations très appréciées.
Pour ce 2eme jour de visite, je vais m’intéresser essentiellement au salé, demain le 3ème épisode sera sucré!
Dès l’entrée du salon , les produits « bios » sont à l’honneur. Cléa [1], tu vois, j’ai pensé à toi , il y avait aussi un producteur de Nyons avec les olives et l’huile.
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Un
immense emplacement , des mélanges d’odeurs venues d’ailleurs, nous
voici au stand des thés et épices du monde, plaisir des yeux et des
papilles.
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Il ne faut pas oublier bien sûr que les fêtes approchent,
le choix de la date du salon n’est pas pur hasard, on peut faire son
marché de Noël.
Les producteurs de foie gras sont là, nombreux, et il y en a pour tous les goûts.
« La
Mère Gau », de la Roche sur Foron, bien connue ici, nous offre des
foies gras traditionnels et toutes sortes de produits dérivés du
canard, saucissons, magrets séchés et fumés délicieux.
Aie, je n’ai pas de
photo réussie, détail impardonnable, j’étais probablement trop occupée
à déguster leurs nouveautés.
Ma préférence me conduit, pour le foie
gras de canard à une maison artisanale qui les propose crus au
sel, un pur régal. Présents depuis les débuts du salon, ils ont
fidélisé une clientèle de fans !
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Les charcuteries de qualité sont à
l’honneur. Pour les Savoies, voici un artisan de Faverges présent pour
la 1ere année, avec une gamme impressionnante.
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Non ce n’est pas mauvais pour la santé , on déguste bien sûr!
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Mais aussi les produits fumés des Vosges
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Les escargots élevés et transformés en Chautagne,
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les miels de Savoie
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Les produits corses
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les ravioles de la Drôme, 
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Les délicieux et nombreux fromages de brebis du Tarn
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Et L’Italie, ses pâtes, son chocolat, ses pannetonnes, confitures, vins et autres délices.
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Un amusant et coloré rayon de tapas à la française !
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Du côté de l’école de cuisine maintenant!
Le très entreprenant [44] Jean Michel Bouvier [45] , qui organise et
supervise tous les stages du week-end en invitant ses amis chefs,
nous présente Frédéric Graglia qui dirige la cuisine de son
nouvel établissement « Le Dropping Zone » à Voglans, ambiance jeune et
moderne , carte originale et raffinée, prix doux !
Voici en entrée
ou mise en bouche au choix, des St Jacques à la
vanille, recette simple, goûteuse et de qualité.
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Elles ne sont pas crues comme les tiennes Anne [47] !
La préparation pour le dressage sur gros sel .
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La sauce mousseuse à la vanille
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La coquille parfaitement cuite avec sa garniture de poireaux frits. un délice!
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Puis
c’est le tour de Pierre Marin, de l‘Auberge Lamartine [51] , que l’on ne présente plus et qui
chaque année nous fait partager ses recettes créatives.
Aujourd’hui
une « Tarte de sandre du lac aux coquillages, beurre monté à la
noisette.
AnneE [52] et Brigitte [53], il suffit de zapper l’épisode coquillages, puisque les moules ne sont pas votre tasse de thé!
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Pour la mise en place, une base de fines pommes de
terres précuites, surmontées d’un lit de fondue de poireaux, puis d’une
couche de champignons.
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Pour le service, on recouvre le tout de fines tranches de sandre, on passe quelques minutes au four.
A la finition , on ajoute les coquillages tièdis, la sauce , et un peu de roquette sur le dessus…
Résultat, un plat fin et délicat en bouche.
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C’est au tour de Patrick Turpin [57], le sympathique chef de « la Maniguette [58] »
à Chambéry qui nous propose lui aussi des St Jacques revues à la mode
savoyarde avec polenta aux senteurs d’amandes amères et rouleaux de
Beaufort.
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Et, pour finir en beauté cette journée bien remplie, Jérôme Beauregard, le
jeune chef de L’Essentiel, nous a concocté des Chourros avec une
chantilly au lard pour l’apéro: on peut voir sur le dessus, une originale julienne de vitelottes frites.
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Et ensuite, un plat de fête: des « boudins de homard et leur nage
de crustacés » le tout réalisé devant nous bien sûr , pauvres homards
vivants, les voici quelques 10 minutes plus tard…..bien apprêtés !
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A Chambéry, la fabrication du vermouth est de tradition. Hier je vous ai présenté la maison Dolin [62]
qui en fabrique depuis 1821, et qui nous offre
beaucoup d’autres produits, les sirops, les liqueurs, la bière au génépi, les
confitures à l’ancienne, et j’en oublie bien évidement.
Aujourd’hui , voici la 2eme grande entreprise locale, la maison Routin [63],
un peu plus jeune, 1883, qui propose
une gamme de produits sensiblement équivalents!
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Chaque année, entre chaque démonstration culinaire, je me désaltère avec leur limonade à l’ancienne.
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L’année prochaine, réservez votre dernier week-end de novembre pour venir à votre tour vous régaler!
A demain pour le sucré!