Lendemain de fêtes, retour d’escapade, rien de mieux qu’une petite recette toute simple, légèrement exotique, pour un déjeuner léger et rapide : le poulet à la japonaise.
J’ai longtemps reçu à la maison des étudiants étrangers qui venaient apprendre le français. Certes ils n’étaient pas trop mal tombés, ils découvraient à la fois la cuisine et la grammaire, car pour ceux qui étaient motivés, ils avaient aussi droit à la dictée après le dîner. Rien de tel pour faire des progrès !
Mais en retour, j’ai été initiée bien avant l’heure à la cuisine japonaise. Yuko, une « très gourmande » s’est fait un devoir de me faire découvrir ses plats préférés. Certes à l’époque il n’était pas très facile de trouver les bons produits, mais elle en recevait régulièrement pendant les 9 mois de son séjour et nous avions aussi des solutions de remplacement ! Pas de mirin* ni de vinaigre de riz* ? Pas grave le vinaigre d’alcool blanc faisait l’affaire …
Au début les textures et les goûts m’ont un peu surprise mais très vite je suis devenue une fan de sushis, prunes salées, omelettes rectangulaires découpées en bâtonnets, nouilles froides, gingembre au vinaigre, wasabi*, et autres condiments.
Après le poulet Teriyaki de Clea [1] lors de sa semaine japonaise, voici une version assez différente, le poulet de Yuko [rendons à César] !
Il peut se déguster chaud servi avec un riz blanc, mais je le préfère tiède en apéritif dînatoire l’été sur un lit de salade.
La recette :
Pour 4 personnes :
4 beaux filets de poulet bio, 4cs de sauce soja, 4cs de vinaigre de riz ou à défaut de vinaigre d’alcool blanc, 2cs d’huile de sésame, 2cs de sucre, 1 morceau de gingembre frais râpé, 1 blanc de poireau en très finemirepoix*, QS* de graines de sésame doré, ½ gousse d’ail pressé –facultatif- quelques feuilles de laitue.
Faire mariner au minimum 2 heures les escalopes avec les éléments aromatiques, les recouvrir de la mirepoix de poireaux.
Les égoutter, puis les cuire à l’huile sésame, à feu doux en les laissant bien caraméliser.
Les couper en lamelles et les servir sur une chiffonnade de laitue en arrosant avec un peu de marinade.
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Le vocabulaire :
Mirin : C’est un saké très doux utilisé comme assaisonnement dans la cuisine japonaise, il fait partie des incontournables de la cuisine familiale, aux côtés de l’huile de sésame, de la sauce soja et du vinaigre de riz .
Vinaigre de riz : Le vinaigre de riz japonais – obtenu par la fermentation du riz- est très doux et sa couleur varie d’incolore à jaune pâle. Il est utilisé notamment en salade, dans les pickles japonais et dans le riz à sushi .
Wasabi : Utilisé comme condiment c’est une sorte de raifort , au goût extrêmement fort, il ne pousse spontanément qu’au Japon et il est préparé avec la racine de la plante.
Mirepoix : Mélange de légumes et d’aromates coupés plus ou moins gros et servant de base à une sauce
QS : Quantité suffisante
Bonus Gourmand !
Oh my God, Anne [3] vas y doucement – private joke- On dit que la France c’est le pays du fromage…Oui bien sûr….
Mais Outre Manche, ce n’est pas mal non plus !
Je connaissais certes les fameux Stilton et autres cheddars…. Mais j’ai été positivement bluffée par l’abondance et la diversité de fromages inconnus lors de notre visite au plus ancien marché Londonien récemment rénové le Borough Market [4].
Chez Neal’s yard Dairy [5], les petits producteurs britanniques sont à l’honneur. Sur les étiquettes on peut même lire leurs noms et celui de leurs fermes et bien entendu déguster avant d’acheter. Un pur bonheur !
Nous avons peut être du souci à nous faire avec nos fromages en voie de pasteurisation généralisée !!