Puisque en ce moment le TGV est ma résidence secondaire, il m’arrive bien sûr de feuilleter des magazines à la gare, oui je suis toujours en avance pour avoir une chance de trouver une place de parking gratuite, il n’y a pas de petites économies. Parfois je cède à la tentation de les acheter, mais là non ! Alors cette recette trop facile, je ne sais plus si je l’ai lue dans Régal [1] ou dans Saveurs [2], mais je sais que j’ai gardé en mémoire l’ultra simplicité de la préparation, pas le titre par contre, mais les quantités et les ingrédients oui.
Alors on va dire sans risque de beaucoup se tromper que c’est un fondant châtaignes chocolat sans cuisson. Et comme il me paraissait quand même un peu riche j’ai testé quelques variantes à ma façon en modifiant carrément les proportions.
En forme de cœur [3] ou en forme de quenelle [4], je préfère quenelle -merci Agnès [5] pour ce beau cadeau –
La recette du magazine :
Pour 20 empreintes : 250g de chocolat noir, 250 g de purée de marrons à la vanille, 250g de beurre. Moule flexipan.
Faites fondre le chocolat au bain-marie, ajoutez le beurre coupé en petits morceaux et quand il est fondu ajoutez la purée de marrons. Bien mélanger et versez dans les moules choisis. Laissez prendre au réfrigérateur pendant 2 heures environ, démoulez et déguster à température ambiante.
Et pourquoi ne pas insérer un marron confit au centre.. A noter que les marrons pour la déco sont toujours sur la table du jardin !
Les essais maison :
1er essai : 100g de chocolat, 50g de beurre, 1/2 feuille de gélatine, 100g de purée de marrons.
Faites tremper la gélatine à l’eau froide, procédez exactement de la même façon que pour la recette précédente et ajoutez la gélatine bien essorée avant d’incorporer la purée de marrons.
2eme essai plus gourmand : 100g de chocolat, 50g de beurre, 1/2 feuille de gélatine, QS de marrons confits au sirop. Même façon de procéder mais remplissez les empreintes au 1/3 , placez un délicieux marron collant au centre, léchez-vous les doigts avec gourmandise, et finissez de remplir les empreintes.
3eme essai : 50g de chocolat, 50g de beurre 100g de purée de marrons. Pour la marche à suivre, tout pareil.
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Analyse des divers résultats :
Déjà, même pour la recette de base je suis partie sur 100g de chaque ingrédient, j’ai certes mes testeurs officiels, mais je ne voudrais pas être responsable d’une surcharge pondérale en ces périodes pré festives !
Psychologiquement j’aime mieux les essais 1 et 2 car il y a moins de beurre et sincèrement à la dégustation la différence en bouche est très très minime, un chouïa plus moelleux avec le beurre, mais si peu. Par contre le goût du chocolat domine largement, trop à mon avis.
Pour l’essai 3, la texture est moins ferme mais je voulais retrouver un peu plus le goût du marron, mon erreur a été de dresser dans les petits moules à chocolat [7] , je ne me sentais pas de tester quelque chose de plus gros, et le démoulage a été plus difficile. Craignant pour ma surcharge pondérale personnelle, je n’ai pas essayé la version avec gélatine qui devrait à mon avis être intéressante.
Pas top le look !
Par contre, je pense que la dégustation à température ambiante est très importante pour apprécier le moelleux/fondant de ce dessert.
La version très gourmande, le cœur fourré d’un marron.
Les produits utilisés :
Les moules : les empreintes flexipan sont très pratiques pour ce genre de dessert, si vous servez ces gourmandises avec le café utilisez des modèles « minis ».
La purée de marrons et les marrons confits : une mention spéciale pour les marrons Imberts [8], [8] les préférés des « pros », difficiles à dégoter pour nous les clients lambdas. Une lectrice me posait d’ailleurs récemment la question dans un commentaire, alors imaginez ma joie lorsque le week-end dernier je les ai découverts en vente chez Violette et Berlingot [9], une jolie boutique de la rue Mercière à Lyon. Si vous voulez en savoir plus sur la boutique c’est ICI-Clic- [10]
Le chocolat : j’ai choisi du Caraïbes de Valrhona, une couverture noire à 68%. Je pense que l’on pourrait tester avec un chocolat à 55%. Par contre même si l’idée m’a effleurée, je crois qu’un chocolat au lait sucrerait trop l’ensemble, mais à vous de voir et d’adapter en fonction de vos goûts.
L’actu :
Pas d’actu spéciale, ce billet est programmé puisque je suis à Bordeaux pour un atelier macarons ce matin à 10h30 à Conforexpo, [11] j’espère seulement que la dédibox ne va pas refaire de caprice pendant mon absence !
Enjoy et à mardi