Comme l’actu est bien chargée aujourd’hui voilà une petite recette facile toute simple, et qui plus est sans beurre et sans gluten, des biscuits amandes pistaches et cardamome, délicieux parfumés et croquants, idéals à l’heure du thé. Je me suis inspirée d’une recette découverte sur le blog de Sylvia, [1] recette librement adaptée, juste un peu francisée si l’on peut dire.
La recette :
Pour environ 20 biscuits : 200g de poudre d’amande, 50g de poudre de pistache*, 130g de sucre blond de canne, le zeste de 2 citrons bio, 10g de graines de cardamome verte* réduites en poudre, 2 blancs d’œufs, QS d’amandes et de pistaches hachées.
Dans le bol du robot*, mélangez au fouet plat – la feuille ou le K- la poudre d’amande, la poudre de pistache, la cardamome, le sucre, les zestes et les blancs d’œufs. Vous devez obtenir une pâte homogène. Couvrez avec un torchon propre et laissez reposer à température ambiante pendant une dizaine de minutes. Pendant ce temps, préchauffez le four à 170° et répartissez sur un plateau recouvert de papier cuisson le mélange amandes et pistaches hachées.
Roulez les boulettes de pâte dans les amandes pistaches
Formez des boulettes de pâte entre vos mains préalablement mouillées*, la pâte est collante, roulez-les dans le mélange amandes pistaches et répartissez-les sur la plaque du four recouverte de papier cuisson ou d’un tapis silpat. Veillez à espacer les boulettes les unes des autres.
Avant d’enfourner
Enfournez 20min environ, les amandes doivent être légèrement colorées. Laissez refroidir puis, si vous y pensez, poudrez de sucre glace avant de déguster.
L’intérieur…
Explications utiles et presque futiles :
La poudre de pistache : mixez assez grossièrement des pistaches vertes au naturel, si vous n’avez pas de poudre d’amande vous pouvez faire de même avec des amandes entières mondées et légèrement torréfiées sans coloration.
La cardamome en poudre : utilisez de la cardamome verte qui est la plus parfumée et broyez-la vous même dans un moulin style mini hachoir. La cardamome que l’on achète en poudre a beaucoup moins de parfum.
Le bol du robot : vous pouvez très bien utiliser un saladier et une cuillère en bois ou un fouet pour réaliser la pâte.
Manipuler les boulettes : comme la pâte est collante, j’ai utilisé des gants en latex, ils sont bien utiles pour ce genre de préparation. Vous en trouverez très facilement et à un prix raisonnable en pharmacie, ils se présentent comme une boîte de mouchoirs en papier. Un petit conseil, choisissez-les non poudrés.
Pour le thé mais pas que : ces biscuits sont parfaits pour des cadeaux gourmands. Destination France Bleu pour moi, je pense à ma ligne….
Mes modifications par rapport à la recette de base : j’ai sensiblement diminué la quantité de sucre, je n’ai pas mis d’huile essentielle car elle perd beaucoup de son parfum à la cuisson, j’ai préféré le parfum de la cardamome mais libre à vous d’utiliser de l’anis vert ou toute autre épice de votre choix. J’ai aussi décidé d’ajouter de la pistache pour le fun et la couleur, je pense même qu’on peut mettre moitié poudre de pistache moitié poudre d’amande.
Version poudrée
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L’actu : Interview en live de Jean Sulpice
Juste pour vous aider à trouver des idées pour vos recettes du Challenge Comté [3], je suis montée dimanche sous un beau soleil déjeuner à la montagne pour poser quelques questions à Jean. Oui je sais j’aurais pu le faire par téléphone, voire même par mail, mais quelle belle excuse gourmande.
M : Jean je sais que tu es un amoureux des bons produits et plus particulièrement des fromages. Tu es d’ailleurs un fervent défendeur de nos fromages de Savoie, alors que représente pour toi le Comté.
JS : Il est très important de défendre nos fromages car il font partie intégrante de la vie en montagne, ici en randonnée pas de casse-croûte sans fromage. Ce que j’apprécie énormément dans le Comté, c’est que l’on est rarement déçus, même si on l’achète en grande distribution, la qualité est toujours au rendez vous. En Savoie on fait de bons fromages, mais on pêche un peu coté affinage.Trouver un excellent beaufort de chalet d’alpage par exemple ce n’est pas toujours évident, il faut savoir faire la différence entre été, chalet d’alpage, hiver, producteur en direct, coopératives, imitations… l’idéal c’est de connaître un bon fromager affineur et pour les vacanciers ce n’est pas chose facile. Le Comté a su allier qualité et quantité et il est plus facile de trouver un bon Comté.
M : Est-ce que tu l’utilises dans ta cuisine ?
JS : Comme je suis dans la zone de production du Beaufort il est vrai que c’est plutôt lui que j’utilise, mais pas que, je m’intéresse et réfléchis depuis bien longtemps au Comté, en fait depuis que j’en ai dégusté un exceptionnel au Park Hyatt [4] à tel point que j’aurais dévoré la meule entière.
M : Quels conseils donnerais-tu aux personnes qui veulent participer à ce nouveau Challenge Comté où tu as gentiment accepté d’être à mes côtés pour encourager les candidats et juger leurs recettes. Des pistes pour les aider en quelque sorte, ils doivent plancher sur des recettes estivales, pique nique, salades, apéritifs…
JS : Il faut pour des recettes estivales mettre en valeur le goût fruité du Comté, savoir que sa pâte se travaille particulièrement bien, que l’on peut la trancher finement à la machine à jambon par exemple et donner ainsi libre cours à son imagination. Pourquoi pas un mille-feuille à la manière d’un opéra salé, des cannellonis, des salades colorées et parfumées, voire même des desserts.
M : Plus précisément avec quels produits marierais-tu le Comté ?
JS : Les cannellonis garnis d’une salade d’herbes de saison, pissenlits, mâche, herbes aromatiques avec un assaisonnement acidulé au vinaigre balsamique par exemple…. Pour le mille feuille un mariage avec la pomme, la viande des grisons ou plus simplement du jambon un peu comme un sandwich rectangulaire. Ou plus simple encore, poser juste une fine lamelle de Comté sur un légume de saison – petit pois, févette, asperge, à passer juste sous le grill pour enrober le produit, un peu de fleur de sel et hop voilà un apéritif minute gouteux et original… Je le vois très bien aussi associé aux crustacés comme les écrevisses que l’on trouve à proximité de la zone de production. Pour les salades de simples champignons de Paris peuvent servir de base de départ.
M : Quels parfums et couleurs aimerais-tu lui associer ?
JS : Remplacer les noix trop classiques par des noisettes, utiliser des épices comme le carvi, le cumin, l’associer à du miel. Penser à marier les couleurs car une belle assiette met forcément en appétit, en s’inspirant de la recette ci dessous, une petite gelée de concombre voire même de betterave, de fines lamelles de radis, des minis dés de Comté, de betterave chiogga [5] ..
Pour les plus audacieux imaginer des recettes sucrées. Pourquoi pas de fins copeaux de vieux Comté sur une salade de fraises ou encore des brochettes, ou une mousse chiboust Comté au siphon, toujours pour accompagner des fruits rouges…
M : Que dirais-tu aux candidats pour les encourager ?
JS : Osez et étonnez-nous !
M : Un grand merci Jean, je suis sûre que les gagnants se feront une joie de te rencontrer les 23 et 24 mai prochains !
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Pour les Parisiens, mais pas que, n’oubliez pas ce vendredi 22 avril les rendez vous gourmands à l’Atelier Cirelli, une journée de rencontres culinaires [7]sur le thème des valeurs de la cuisine, entre tradition et modernité. Une journée participative : démonstrations culinaires par les blogueurs, suivies d’une dégustation des préparations pour le déjeuner, atelier créatif « panier de saison », rencontre avec des blogueurs, chefs, auteurs, troc d’ustensiles, d’astuces, de matériel.
Tous les détails ici-clic [6]–
J’y serai à ma descente du TGV avec quelques incontournables macarons qui je l’espère supporteront le voyage…..
Enjoy !