Point de balade touristique pour cette récréation dominicale, juste l’envie de partager un événement haut en couleur autour d’une entrée traditionnelle, d’aucuns diront d’un autre temps, heureusement remise au goût du jour grâce à son championnat du monde [1], j’ai nommé le pâté-croûte. [2] Organisée depuis 6 ans par des passionnés, cette compétition prend chaque année de plus en plus d’ampleur et suscite un engouement sans précédent. Cette charcuterie pâtissière qui me rappelle les dimanches de mon enfance, exige aussi bien des talents de pâtissier que de cuisinier, une technicité très particulière, une maîtrise des cuissons et des assaisonnements, et depuis que j’ai été adoubée par Gilles Demange et que je fais partie de la Confrérie du pâté-croûte [3] autant vous dire que je me régale et que c’est la fête. Il faut bien le reconnaître, parfois ça fait du bien un peu de salé … Ci-dessus les préparatifs avant l’arrivée du jury et des nombreux invités.
Les heureux nouveaux intronisés du mois d’octobre..
Après la demi-finale qui a eu lieu au Salon du chocolat de Paris, retour en image sur la finale qui se déroulait lundi dernier chez Michel Chapoutier [4]à Tain l’Hermitage, [5] le pays du chocolat Valrhona [6], ambiance et convivialité garanties.
Joseph Viola et Sébastien Bouillet arrivent en avance…
Les organisateurs au taquet : Gilles Demange, Audrey Merle et Christophe Marguin [7] règlent les derniers détails
On se retrouve, on se fait photographier, on écoute, on papote entre MOF, Flora Mikula tweete.
C’est bientôt l’heure de la dégustation, 12 pâtés en croûte avec les vins qui vont bien proposés par Michel Chapoutier bien sûr, ça promet …
Et pendant ce temps en cuisine c’est l’heure du découpage et des finitions, certains ont même des solutions sophistiquées…
Ils sont tous prêts : Flora Mikula [9] et Luc Dubanchet [10] en pleine analyse, Mathieu Viannay [11] interviewé par France télévision
On présente au jury les pâtés entiers puis les tranches pour la dégustation, en haut à gauche voilà le pâté qui sera champion du monde 2014 .
Benoît Violier [12] le président du Jury, Michel Chapoutier l’hôte de la cérémonie, Dominique Loiseau [13] tout sourire, et encore et toujours Mathieu dans sa pose favorite …
De vraies oeuvres d’art : le n° 8 de Nicolas Perdriset de la Maison du Danemark obtient le 3ème prix, le n°12 de Ludovic Nardozza, du domaine de Clairefontaine à Chonas l’Amballan est juste impressionnant avec son couvercle assorti, il obtient le prix de l’élégance, le n°10 de Jérémy Ravier, les 3 dômes au Sofitel Lyon remporte le 2 ème prix et le dernier en bas à droite que j’ai beaucoup aimé aussi de Yannick Decelle, le Caro de Lyon obtient le prix Mumm.
Et c’est parti, à table… Le N° 3 me semble manquer de cuisson, je dis ça …
Mes copains gourmands Jean Sulpice [14] et Sébastien Bouillet [15]ont un sacré appétit et ils s’appliquent, enfin surtout Jeannot !
C’est varié, c’est même fleuri…
Après 8 pâtés dégustés on se dissipe un peu, Grégory Cuilleron [16] est joyeux, Mathieu est pensif, puis fait des photos comme presque tous et au bout de la pièce les membres de la confrérie se régalent aussi …
Voilà les 4 derniers candidats, il est temps d’aller boire et manger, oui encore… en attendant les résultats.
L’heure est aux photos, 2 chambériens entourés de 2 Lyonnais, même si François Gaillard [17] est devenu lyonnais lui aussi !
le cercle s’agrandit encore…
Le vainqueur c’est le pâté n°1, prédestiné non ? Hideyuki Kawamura [18], jeune chef japonais qui travaille avec Eric Pras [19] de la prestigieuse Maison Lameloise à Chagny [20].Tous les autres résultats sont ici -clic- [1]
Soirée bien arrosée et joyeuse bande de copines….
Enjoy et à mercredi pour la seconde bûche 2014