A Montréal nous n’avons pas fait que déguster les spécialités locales, non, non, nous avons aussi eu de super guides pour découvrir les principaux spots de la ville même si en 4 jours le temps était un peu limité… Alors je vous emmène aujourd’hui dans les rues enneigées pour partager nos découvertes et peut être vous inspirer pour une prochaine visite. Elle avait un joli nom notre guide… Nathalie, Nathalie….
Et la voilà notre super guide efficace et passionnée Nathalie Thivierge
A deux pas de notre hôtel nous commençons par la magnifique Basilique Notre Dame, le joyau du patrimoine religieux montréalais et à l’arrière, la chapelle du Sacré Coeur. Conçue pour recevoir 8 à 10000 fidèles la basilique est un immense édifice dédié à la Vierge Marie qui a remplacé la vieille église construite au cours des XVIIe et XVIIIe siècles. C’est l’architecte new-yorkais protestant d’origine irlandaise James O’Donnell qui l’a construite et il a été tellement satisfait de son œuvre qu’il s’est converti au catholicisme avant de mourir. A l’époque, c’est la plus grande église d’Amérique au Nord du Mexique et peut-être la plus grande église néogothique du monde. Sur la photo en haut à gauche on remarque le riche décor intérieur dessiné par l’architecte et sculpteur Victor Bourgeau [1], avec l’omniprésence du bois sculpté, peint et doré. Tout ici, les couleurs, le mobilier architectural, le plafond azur parsemé d’étoiles, rappelle la Sainte Chapelle de Paris. En haut à droite l’orgue Casavant comporte près de 7000 tuyaux. Sa musique remplit littéralement toute la vaste basilique aussi bien pour des concerts que pour de grandes cérémonies religieuses. Et comme il fait très froid l’hiver à Montréal les fleurs et autres livraisons arrivent directement par monte charge du sous-sol comme on peut le voir sur la photo du bas à gauche. A l’arrière on découvre,sur la dernière photo, la Chapelle du Sacré-Coeur elle aussi en pierre grise de Montréal. Suite à un incendie en 1978 – il y en a eu beaucoup dans l’histoire de cette ville aux 100 clochers- elle a été reconstruite, et, pour mieux résister au feu, tout le décor architectural est en tilleul. On peut voir tout au fond le retable monumental du sculpteur Charles Daudelin [2] qui constitue la pièce maîtresse de la chapelle. Il est éclairé par un rideau de lumière provenant d’une ouverture entre la voûte et le mur lambrissé. Il se compose de plus de trente panneaux en bronze représentant la marche de l’humanité à travers les chemins difficiles de la vie. Pour en savoir plus sur cette magnifique basilique c’est ici -clic- [3].
A droite de la basilique, voilà le vieux séminaire Saint-Sulpice. C’est le plus ancien bâtiment subsistant à Montréal, construit entre 1684 et 1687, puis agrandi 20 ans plus tard par les messieurs de Saint-Sulpice. Son horloge extérieure datant de 1701 serait la plus ancienne du genre en Amérique du Nord.
Quelques vues de Montréal, la Place d’Armes avec la basilique au lever du jour, puis au centre la statue du fondateur de la ville Paul de Chomedey, en face, la banque de Montréal, un édifice néoclassique inspiré du Panthéon de Rome, puis pour changer un peu les rives du Saint Laurent sous la neige.
L’Hôtel de Ville photographié de la voiture .. d’où les photos un peu bizarres…
Au fil de notre balade, toujours en voiture -oui il ne fait pas franchement chaud alors c’est plus confortable- on découvre, la Galerie-Musée du Bronze qui expose des sculptures en bronze de style contemporain créées par des artistes québécois, le couvent de Marie-Réparatrice, les traditionnels escaliers extérieurs pour gagner de la place dans les appartements, et sur l’avenue du Musée, Trois Cœurs sur un rocher de Jim Dine, un des pionniers du Pop’Art. Cette oeuvre fait partie du Jardin des sculptures [4] un des plus importants ensembles d’art public de la métropole.
Au fil de nos marches, le Lhôtel , un hôtel musée boutique [5] au centre du vieux Montréal à deux pas du notre qui possède une des plus grandes collections privées d’Art Contemporain et Pop Art d’Amérique du Nord. Le nettoyage des rues au petit matin, mes lunettes qui givrent même si je n’ai pas froid mais il fait -18°. Quand on croise un bus qui déverse ses écoliers pour la visite du musée toute la circulation s’arrête jusqu’à ce que le panneau Stop au flan du bus se replie, sont très disciplinés au Canada, pas comme chez nous … A l’entrée du quartier chinois même le Holiday Inn [6]est sous influence, construit selon les principes du feng-shui, les pagodes typiques sur le toit abritent la climatisation et les ascenceurs, si je me souviens bien. Sur le plateau du Mont-Royal on trouve même un restaurant qui, si l’on en croit son nom, propose de la raclette [7], ciel !
Quand on quitte la Place d’Armes, face au vieux séminaire drôle de sculpture d’un homme et de son chien, même si ce gratte ciel est insolite au coin de la place [8], j’ai bien aimé …
Quelques panneaux qui m’ont interpellée au détour des rues
On ne peut pas manquer non plus les fresques murales, véritable attraction touristique. Elles ont changé le visage de la ville. Support à la création artistique, elles sont non seulement devenues un élément de son patrimoine, mais aussi un outil pédagogique et elles participent à la réinsertion sociale.
Autre lieu incontournable, Le Mont Royal, le plus haut sommet de la Montréal qui culmine quand même à 234m, oui d’accord nous sommes loin de nos montagnes savoyardes, les écureuils s’en donnent à coeur joie et l’on a une vue panoramique sur la ville, surtout par beau temps, nous avons eu un peu de brouillard… Plus de détails ici-clic-.
Les températures polaires ne font même pas peur aux intrépides joggeurs, bien couverts quand même !
Et si vous craignez trop le froid, le vent et les intempéries, pas de souci, il existe une ville souterraine. Petit tour dans le Centre de commerce mondial de Montréal. Ce plus grand complexe souterrain au monde permet de relier de l’intérieur plusieurs immeubles de bureaux, des complexes résidentiels, des centres commerciaux, des universités, des résidences de luxe et des hôtels. C’est tout dire. En haut à droite on découvre un morceau du mur de Berlin, cadeau de la ville pour le 350 ème anniversaire de Montréal. En bas à gauche une fontaine avec une statue d’Amphitrite réalisée par un architecte français [9].
Mais ce que j’ai beaucoup aimé, c’est que l’art est présent partout même sous terre
Au fil des galeries souterraines
Tous les styles et pour tous les goûts, à découvrir vraiment, à chaque construction de la ville 1% du budget global est consacré à l’achat ou à des commandes d’oeuvres d’art, les artistes ont beaucoup de chance …
Les couloirs des galeries souterraines clairs et lumineux, la vue sur l’extérieur, les panneaux indicateurs etc.
Le métro, notre hôtel, la perspective des rues, les gratte-ciel.
Le saviez-vous ? Montréal est la deuxième plus grande ville du Canada et il y a plus de 480 immeubles de 10 étages et plus en ville.
Je ne l’ai pas photographiée mais ne manquez pas d’arpenter la rue Sainte-Catherine, la célèbre artère commerciale du centre ville, ce que nous avons fait dès notre descente d’avion car Anne [10]avait des commande bien précises de ses enfants et elle a affronté courageusement le froid pour ne pas les décevoir. Attention vous en avez pour un moment car la rue longe le centre-ville d’est en ouest sur 15 kilomètres. Si vous êtes fatigués, pas grave, il y a 9 stations de métro qui la desservent.
La vue de ma chambre par beau temps et sous la tempête de neige !
L’Actu
Et puisque nous parlons tourisme, voilà une petite vidéo où je parle de Chambéry, de la Savoie et où l’on rencontre Cedric Pernot mon pâtissier chouchou. Mais pas que …
A mercredi pour une recette de Patrice Demers
Et si vous n’avez pas suivi mes aventures à Montréal je vous laisse découvrir :
Les spécialités qui réchauffent -clic- [11]
Mes coups de coeur gourmands -clic- [12]
Le fameux pudding chômeur -clic- [13]
Enjoy